lundi 28 février 2011

Free Geek Chicago


Ma réputation de Geek n'est plus à faire et tout le monde sait que j'ai un faible pour ces petites machines qui nous rendent la vie tellement plus facile ! 

Je pensais passer inaperçue aux Etats Unis mais je pense que le langage informatique est vraiment international et qu'importe où je me trouve, je trouverais toujours des passionnés d'informatique.

Emmanuel, mon hôte, est volontaire dans une association : Free Geek Chicago.

Free Geek récupère les ordinateurs usagés pour les recycler. Il arrive parfois que les ordinateurs donnés soient en parfait état. Les bénévoles doivent les désassembler et tester les pièces.

Chaque volontaire après une petite formation et 24 heures de bénévolat a le droit de venir se construire un ordinateur avec les pièces récupérer. 

Free Geek vend également des ordinateurs à faible coût pour ceux qui ne souhaitent pas participer au programme.

Emmanuel ayant connaissance de ma passion de l'informatique m'a proposé d'aller dans cette association. Deux des patients de son centre passaient la journée là-bas.

J'ai donc passé mon dimanche après-midi au milieu de centaines d'ordinateurs. Je n'ai pas vraiment construit d'ordinateurs mais j'ai aidé et c'était vraiment super sympa.


Pour ceux qui veulent en savoir plus : FreeGeekChicago

Au fait, quand on contracte le terme Free Geek.. ça donne : FREEK - Freak ! C'est le nom donné aux ordinateurs !

vendredi 25 février 2011

Quelques oeuvres à l'Art Institute

Nighthawks d'Edward Hopper - 1942



Les collections de peinture à l'Art Institute sont impressionnantes. 

Après avoir été à Musée Whitney découvrir l'expo sur Edward Hoper, je tenais absolument à voir un de ses plus célèbres tableaux. C'est le genre d'oeuvre qu'on connait tous mais on ne connaît pas toujours l'artiste.

J'avoue qu'au début, j'étais un peu condescendante. Je me disais que les plus grandes oeuvres étaient à New York. Mais je fus agréablement surprise de découvrir que l'Art Institute avait des oeuvres de Jasper Johns, de Jackson Pollock.
Jasper Johns

Greyed Rainbow de Jackson Pollock - 1953



Ce que j'ai beaucoup apprécié , c'est d'avoir découvert des peintres américains et surtout des femmes qui ont à la fin du XIXème et au début du XXème siècle marqué leur époque.


The Child's Bath de Mary Cassatt - 1893    
Shoe Shop d'Elisabeth Sparhawk - 1911
Thanksgiving de Doris Lee - 1935


La dernière peinture m'a particulièrement plu. Ca ressemble un peu à une bande dessinée. Le dessin est simpliste, les visages ronds et souriant. La peinture est colorée. Ca me rappelle certains livres que je lisais enfant, des dessins dans le style des livres de Roal Dahl. "James et la grosse pêche" ou "Charlie et la chocolaterie".


Les peintres américains ont un style propre à eux. Certains ont été influencé par la peinture européenne et les différents styles mais , la peinture est souvent plus réaliste. Enfin à mon sens.


Une averse - Rue Bonaparte de Frederik Childe Hassam
The Fountain - John Singer Sargent - 1907
Ces deux peintures ont un style très classique. On sent clairement l'influence de la peinture française, européenne. Ces deux peintres ont passé plusieurs années à Paris. Ils ont surement du appartenir au cercle artistique et ont du rencontrer des artistes français.

The Last of New England de Marsden Hartley - 1918

Quand j'ai vu cette peinture, j'ai eu une impression de déjà vu. J'ai immédiatement pensé à Cézanne. Je savais que j'étais dans le département des peintres américains. Vous trouvez pas qu'il y a un air de Cézanne ? 

Tatoo and Haircut de Reginald Marsh - 1932
 Cette peinture est assez sombre, elle me fait pensé au style dadaiste dans l'Allemagne entre les deux guerre. Une période très noire pour l'Allemagne à cette époque mais également pour les Etats Unis juste après la grande dépression.


American Gothic de Grant Wood - 1930

Tout le monde connaît cette peinture mais pour la nommer ou pour connaître le peintre, on est parfois impuissant. C'est une icône de la peinture américaine du XXème siècle. Il y a un style d'illustration de livre dans cette peinture. 


Et pour la route, juste une dernière parce que je suis quand même à Chicago et petit clin d'oeil en cette fin de Black History Month...


Nightlife d'Archibald J Motley - 1943
Nightlife est la réponse du peintre à l'oeuvre Nighthawks d'Edward Hopper . Motley était fasciné par le traitement de la lumière artificiel de l'oeuvre d'Edward Hopper.


La boucle est donc bouclée... :-)

jeudi 24 février 2011

Art Institute of Chicago


Mercredi matin, première expédition toute seule dans Chicago. La veille j'avais acheté un plan de la ville et une carte de métro.

Le sud de la ville est relié par un système similaire au RER à Paris. Il y a des trains seulement toutes les heures dans la journée.

Je suis un peu paniquée mais je prends mon courage à deux mains et me lance dans l'aventure.

Première étape : prendre le train. 
J'attends sur le quai et comme je ne veux pas me tromper, je demande un peu d'aide à un monsieur d'une cinquantaine d'années. A peine ai-je commencé à poser ma question qu'il me demande : "Where are you from?" . Je suis labellisée touriste. 
Nous avons fait le trajet jusqu'à Downtown ensemble et j'avoue que cela m'a rassurée. Et puis la discussion était très intéressante. Nous avons parlé de la situation aux Etats Unis, du cout de la vie, du coût de la scolarisation...

J'avais été en repérage la veille, donc je savais exactement où se trouvait l'Art Institute.

Franchement, le bâtiment est magnifique ! 


J'aime beaucoup les deux escaliers centraux qui mène au deuxième étage. Très colorés.

Comme à mon habitude, je vadrouille un peu dans le musée. J'ai pris une carte de membre afin de pouvoir revenir .

Les collections sont magnifiques. Le musée est peu semblable au MET à New York. Les collections sont très eclectiques, il y a différents départements.






Ce que j'apprécie le plus, c'est peut-être les départements peintures américaines. Il n'y a pas ça au MET.






Je découvre les artistes américains du 19ème siècle et du 20ème et c'est magnifique.


J'adore !

Chicago



Arrivée dimanche dans l'après-midi à Chicago... J'ai enfin pu buller pendant une journée... Lessive, sieste...


Je suis installée dans le sud de Chicago avec Emmanuel, le frère de Maria. Le quartier est très résidentiel et ça me change totalement du bruit et de l'animation de Midtown Manhattan.


J'avoue avoir vu passer deux voitures seulement dans la journée de lundi... 


Emmanuel travaillant lundi toute la journée, j'ai préféré l'attendre pour faire un tour dans The Loop, le centre ville de Chicago.


Chicago est différent de New York, on est quasiment obligé d'avoir une voiture parce que les distances sont beaucoup plus grandes.

Nous sommes donc allés sur Michigan Avenue mardi. 





Le centre ville est plus moderne, avec des buildings, des rues quadrillées. Cela me semble tellement plus familier.




Là, l'architecture est plus semblable à celle de New York et l'animation également.




L'originalité de la ville réside dans son réseau de transport. Le métro de Chicago est le plus vieux métro en service aux Etats Unis. Il a été mis en place à la fin du 19ème siècle et même si le CTA (qui s'occupe du métro) a modernisé les rames, le réseau est resté le même. Même le métro de New York est plus récent. 
Ce qui est marrant, c'est que le métro est aérien. Je suis persuadée qu'on a une très belle vue de la ville. J'irais faire un tour dans le métro un de ces quatres.

samedi 19 février 2011

Joe's Shangai à Chinatown


Après une première tentative la semaine dernière pour aller manger chinois dans Chinatown , et ayant atterri dans un restaurant mexicain, j'ai regardé dans mon guide et j'ai donné rendez-vous à mon pote Brent dans Chinatown pour aller manger chez Joe's Shangai.
Situé en plein milieu de Chinatown, au 9 Pell Street, rue perpendiculaire à Bowery, ce restaurant est très connu et attire beaucoup de monde.


La queue ressemblait à la photo au dessus. Il y avait environ une trentaine de personne dehors. Des asiatiques, des new yorkais et beaucoup de touristes.
Je suis un peu effrayée parce que je me pose la question de savoir si on va pouvoir y manger.

Une fois Brent arrivé, nous nous mettons dans la file et la serveuse nous remets un ticket. Numéro 79. Pendant que j'attendais, les numéros appelé étaient aux environ de 44.
On attend tranquillement dehors. Heureusement, il ne fait pas trop froid. 

La masse commence à disparaître petit à petit. La serveuse vient régulièrement demander notre numéro. Ca permet à certains affamés de comprendre qu'il faut prendre un ticket.

Au bout de 30 minutes, notre numéro est enfin appelé avec deux autres. 



La particularité du restaurant c'est qu'on nous fait asseoir avec d'autres clients. On est assis à une table de 8 personnes. Il y a déjà un client. Les autres sont un père et son fils et deux copines. Ils ont l'air de bien connaître le resto parqu'à peine assis, ils se servent du thé, placé au milieu de la table, et commande directement presque sans regarder la carte.
BRENT


Brent et moi, on est un peu perdu mais heureusement pour nous, les plats les plus réputés sont surlignés. On n'a presque pas à choisir. On prends des raviolis vapeur, spécialité du resto, puis du poulet sésame et des nouilles.

Bon, même si on est assis avec des étrangers et on pourrait se lier avec eux, ce n'est pas le cas. Chacun parle avec la personne qui l'accompagne et n'essaye même pas de se présenter. Ou peut être les gens de notre table sont pas les plus friendly.
Le service est hyper rapide. En fait, on nous presse un petit peu. On prend quand même le temps de manger. 

Et franchement, c'est une adresse à retenir... C'est super bon !!!!!

vendredi 18 février 2011

"The merchant of Venice" avec Al Pacino


Jeudi soir, je suis allée au Théatre à Broadway. Avant de repartir de New York, je voulais aller voir une pièce.
Ayant eu connaissance que "The Merchant of Venice" était toujours à l'affiche... Avec AL PACINO !!! Al Pacino !!!
Je ne pouvais pas louper ça...




Je connais rien au théatre surtout shakspearien mais voir une performance d'Al Pacino, j'y vais.


La salle est comble. Je ne suis pas super bien placée mais je vois quand même bien la scène.
J'avais lu l'histoire avant sur les conseils d'une amie. Heureusement. Parce que bien que j'ai un bon niveau en anglais , j'ai pas tout compris. Il y avait des répliques comiques que j'ai pu capté qu'après.


Basiquement l'histoire : Antonio, marchand à Venise, veut aider son ami Bassanio à épouser la fille de ses rêves Portia qui habite à Belmont. Pour cela, il emprunte 3000 ducats au juif Shylok. S'il paye pas dans les 3 mois, il doit donner à Shylok un livre de chair situé près du coeur. Antonio pense qu'il n'aura pas à le faire puisque ses bateaux remplis de marchandises doivent bientôt arriver à Venise.
Bassanio part pour Belmont où il doit pour gagner la main de Portia choisir entre 3 boîtes. Grâce à l'aide de la jeune fille, il choisit la bonne boite qui contient la photo de la promise.

Au moment de se marier, il apprend que les bateaux d'Antonio ne sont pas arrivés au port de Venise comme prévu et qu'Antonio doit donner une livre de chair à Shylok.
Il repart donc immédiatement à Venise. Il s'est marié entre temps. Portia lui a même donné une bague , preuve de son amour.
Shylok ,qui déteste les catholiques depuis que sa fille Jessica est partie avec un catholique en emportant une partie de ses biens, veut absolument que justice soit faite.
Pendant le procès devant le doge de Venise pour savoir si Antonio doit oui ou non donner une livre de chair à Shylok, Portia arrive déguiser en homme. A la dernière minute, elle montre que le contrat sera caduque si Antonio verse une goutte de sang. Le contrat était pour une livre de chair et ne mentionne pas de sang. Shylok est condamné à se convertir et à donner ses biens.

Bassanio, heureux de voir son ami Antonio libéré, donne à contre coeur la bague de Portia à Portia déguisé en paiement pour ce qu'elle/il vient de faire.
Et lorsqu'il la retrouve, BIG DRAMA, elle lui demande où est la bague... Et il réalise enfin lorsqu'elle lui rend que c'est elle qui a libéré Antonio. 
A la fin, Antonio apprend également que ses bateaux étaient un peu en retard et qu'ils arrivent au port.

L'histoire est assez basique en fait. Je connaissais pas les autres acteurs. Je pensais même au début qu'Al Pacino jouait Antonio et non Shylok. 


J'étais contente de voir que j'étais pas la seule à pas comprendre tous les dialogues. J'ai entendu quelques américains pendant l'entracte parler de ce qu'ils venaient de voir et se demandaient ce qui se passait. 




Les acteurs parlaient pourtant assez fort. Mais quand ils nous tournent le dos, l'acoustique était pas assez bonne pour bien entendre. 


J'ai même entendu à la fin un couple qui se posait la question concernant la bague donné par Portia.




A la sortie, j'étais un peu hébétée. Je venais de voir Al Pacino en vrai jouer. J'avais rien compris dans les dialogues mais j'ai pu constaté qu'Al Pacino est un vrai bon acteur !
Sa gestuelle, son parler, son jeu. C'est extraordinaire ! 

Je suis super contente de ma soirée !!

mercredi 16 février 2011

Mon New York

Ce sont quelques images de New York....











Savez vous qui est l'artiste ?

Location:W 34th St,New York,États-Unis

Glorious Sky , Herbert Katzman


Je ne connaissais pas le peintre et c'est un enchantement. Il a peint New York toute sa vie.  Le pont de Brooklyn , la Statue de la Liberté. Des paysages qu'il voyait tout les jours mais qu'il peignait de mémoire afin d'avoir un rendu différent. 

Son geste est assuré, les couleurs sont belles, et ta touche est superbe. C'est magnifique.

 
Sur l'une de ses premières oeuvres, il a fait le relief grâce aux couches de peinture superposé. De loin, on a l'impression de voir des fenetres, des toits... Et en fait, en regardant de plus près, on est impressionné par la technique. 


Les tableaux que j'ai préférés sont ceux qu'il a fait vers la fin de sa vie. Ce ne sont pas des tableaux, ce sont des dessins. Certains sont de la taille d'un tableau, d'autres sont des modèles plus petits. Mais c'est tout simplement magnifique encore une fois.


The Museum of the City of New York

Mardi matin, pleine d'entrain, je me dis que je vais aller visiter le Musée Withney...
Je marche donc en direction de la 86ème rue.
Malheureusement pour moi, le Musée est fermé le lundi et mardi. 
Je me rabat donc sur la Neue Gallerie... Fermée également.

Après un bon déjeuner, je me dirige alors vers le Musée Cooper Hewitt... Ouvert mais les galleries sont fermées en vue de la nouvelle expo... 

La Galère !!!

Finalement, je décide d'aller voir le Musée de la ville de New York. C'est un musée qui parle des héros connus et anonymes de New York. Je me dis que ça pourrait être intéressant.


Et là, c'est une bonne surprise. Le bâtiment est magnifique. Et en plus l'entrée ne coûte que 10 Dollars.

Je tombe tout d'abord sur une exposition sur l'APOLLO theater. 
C'est tout simplement génial. Il y a un vrai historique. Des photos d'archives, des films, des costumes. 
Il y a même le fameux chapeau de Michael Jackson !
 
Un hommage à ceux qui ont fait la culture afro américaine. D'Ella Fitzgerald à Mary J Blige en passant par Duke Ellington et James Brown.
C'est impressionnant. 

Ensuite, je monte à l'étage et je découvre Denys Wortman, dessinateur pour le World Telegram and Sun. C'est pas les dessins du New Yorker... Mais c'est sympa aussi.

Puis, j'ai vu "Timescape", c'est un film de 15 minutes sur l'histoire de New York . C'est interactif et sur 3 écrans. C'est très intéressant mais pas toujours agréable à regarder. Les images sont parfois découpées , il faut donc bouger sa tête de droite à gauche et surtout, elles ne restent pas assez longtemps pour qu'on en profite.

En redescendant pour sortir, j'ai vu que le musée avait encore une autre expo."Glorious Sky". C'est sur Herbert Katzman. Un peintre new yorkais. 
Je suis éblouie.


Franchement, je suis bien contente d'avoir attéri dans ce musée par hasard. Parce que ça vaut le détour.



samedi 12 février 2011

Fashion Victime

Etre à quelques mètres de Broadway avenue , de Fashion Avenue et de Macy's n'aide personne à être raisonnable à New York.

Après deux semaines à New York à visiter des musées et surtout marcher, je me suis permise une petite journée de shopping.

Direction Ugg's store sur Madison Avenue. Je ne voulais pas en acheter mais, franchement, le temps est ensoleilé à New York mais qu'est-ce qu'il fait froid. 

  Ne sont-elles pas belles ? 

J'avoue que c'est un bon investissement pour Chicago, où il fait encore plus froid...
Il faut bien que je me trouve des excuses... Quoique. $180 , vous vous rendez compte. A peine 130 euros. Combien ça coûte en France ? 

Après Ugg, je descends Fifth avenue avec mes deux sacs. Ah oui, j'avais oublié de préciser que j'avais acheté deux paires.


Que pensez-vous de celles là ? 

Un petit tour chez H&M et chez Forever 21 pour quelques petits hauts et retour direct à l'hôtel pour poser tout ça.

Après une pause déjeuner bien mérité, je ressors et arrive face à Macy's. 
Avec des Ugg tout neuf, je ne peux plus avoir une pochette Eastpak comme ça



J'avoue que c'est super pratique mais quand même pas super fashion.


Donc, je me promène dans les 8 étages. Je pense que c'est un sport que de faire du shopping chez Macy's. Magasin bien plus grand que les Galeries Lafayettes.. Bien plus grand.

C'est presque un enfer... :-)



Et finalement, en revenant au premier étage, je tombe sur THE BAG... THE BAG




Je l'ai pris en marron foncé et il est magnifique ! N'est-ce pas.


Donc, j'ai des bottes, un nouveau sac. Que reste-il pour compléter ma panoplie ? 
Des lunettes de soleil ? 


Est-ce raisonnable ? euh... non, mais je suis dans la ville de la mode et je ne peux pas rester à cligner des yeux et faire des grimaces quand il fait beau.


Je me dirige vers le rayon des lunettes de soleil et là, une vendeuse m'aide à choisir une paire parfaite pour moi.

C'était d'ailleurs très drôle. Une autre vendeuse s'est mêlée à la vente pour m'aider à choisir. Elle était en train de danser et de chanter. 
La responsable s'est excusée de cette attitude : "We are not so crazy normally". 


Que pensez vous de leur choix ? 




Bon, la prochaine fois, je vous montrerais ce que ça donne sur moi !


I'm a fashion victim !