samedi 12 mars 2011
IPAD 2
J'attendais cette sortie avec impatience. Moi, Apple girl, je ne pouvais pas résister à l'IPAD 2.
La date est prise : vendredi 11 Mars à 17h, l'Ipad 2 sera en vente dans tous les APPLESTORES.
J'étais excité comme une puce. Je le veux, je le veux, je le veux.
Donc, le vendredi matin, je vais en direction de l'Applestore sur Michigan Avenue.
A midi lorsque je passe, il y n'y a qu'une dizaine de badauds, dont quelques uns ont du dormir sur place pensant qu'il y aurait foule.
Je me dis que c'est bon, que je vais pouvoir revenir plus tard. En fait, j'ai un rendez-vous pour un massage faciale à 14h chez Barney's New York.
Il faut que je me fasse belle pour mon nouvel IPAD. ;-D
Julie me rejoint à 15 heures pour son massage faciale et je l'attends dans un Starbucks.
A 16H45, direction Applestore. Et là, c'est la panique. La file de 10 badauds de midi s'est transformé en file géante.
Ce que vous ne voyez pas, c'est que la file continue derrière le pont en verre.
Même les médias locaux sont présents pour récupérer les premières impressions des premiers acheteurs.
Suis-je assez patiente pour me lancer dans la file ?
NON !
Je repars un peu bredouille.
Elle me propose une soirée dans un centre brésilien. Pourquoi pas...
A 21h, à la sortie de notre petit apéro brésilien, sur le chemin du retour, je passe quand même vérifier si la file d'attente est toujours aussi longue.
Miracle ! Elle est disparue. J'entre frénétiquement dans l'Applestore en priant Buddha, Dieu, Allah, Yavhé et toute divinité pour qu'il en reste un... Juste un pour moi...
Tu parles, il y a encore une trentaines d'exemplaires qui trônent derrière la caisse.
Le vendeur amusé peut même m'offrir le choix de la couleur ! Incroyable.
Je choisis l'Ipad en blanc, 64 Giga en Wifi.
Quelques accessoires en plus, c'est essentiel.
Le vendeur a même l'audace de me proposer de le configurer pour moi. Devant mon regard interloquée, Julie lui explique : "Vous êtes en train de l'injurier... C'est une Geekette Mac..." Et je rajoute : "Je pense que ce serait une perte de temps pour vous et aider d'autres qui en ont plus besoin...".
Julie lui a même suggéré de m'embaucher chez Apple... Le vendeur ravi m'a proposé de laisser mon CV... GRRR pourquoi je n'ai pas de Visa de travail !!!!!
En tout cas, rendez-vous est pris... Dès que je repars aux Etats Unis avec un Visa de Travail, croisons les doigts pour que je gagne la loterie des Greens cards en Avril, je sais quel sera mon futur travail :
VENDEUR POUR L'APPLESTORE DE FIFTH AVENUE !
En route vers le Nord
J'avoue ne pas avoir beaucoup visité la ville de Chicago depuis mon arrivée.
Je ne marche pas autant que je ne voudrais mais le sud de Chicago est assez mal desservi.
Vendredi dernier, j'ai pu aller un peu plus au nord de Millenium Station sur Chicago St où se trouve le MCA.
J'ai eu envie d'y retourner et de visiter un peu plus.
Cette fois-ci , comme il faisait super beau, j'ai traversé le fleuve Chicago à pied.
Je suis passé sur le Michigan Avenue Bridge.Ce pont a été dessiné sur le modèle du pont Alexandre III à Paris.
Les Buildings sont incroyablement beaux.
C'est très agréable de marcher dans les rues...
Les gens ne sont pas aussi pressés qu'à New York. C'est moins peuplé aussi.
Dans Downtown, les gens marchent un peu. C'est plus encombrés et je pense que la circulation est plus difficile.
En continuant sur Michigan Avenue, je tombe sur le Water Tower et le Pumping Station
Ce sont deux bâtiments de style néo-gothiques, construits par William W. Boyington en 1869 et ils sont les seuls à avoir survécu à l'incendie de 1871.
Au milieu des buildings plus récents, leur présence est assez curieuse et en même temps, c'est vraiment magnifique.
Je continue toujours de marcher vers le nord .
Petite anecdote pour cette dernière photo. Le mec assis avec sa caméra est un caméraman de la chaîne locale. Il est resté assis là pendant plusieurs heures parce qu'il filmait les chutes de glace de la tour John Hancock située en face. En discutant avec lui, le mec m'a expliqué qu'il filmait pour le journal de 16h. Il était à peine midi. Et qu'il y avait une chute de glace toutes les 15 minutes. Quand j'ai levé les yeux, la chute de glace se résumait plutôt à quelques glaçons... Mais, j'avoue que c'est quand même impressionnant et surtout dangereux de passer en dessous.
En tout cas, je l'ai plaint un peu parce que franchement, c'est pas très drôle d'être assis dans le froid pendant plusieurs heures pour voir des glaçons tomber.
Je ne marche pas autant que je ne voudrais mais le sud de Chicago est assez mal desservi.
Marina City ,1967 - Bertrand Goldberg |
J'ai eu envie d'y retourner et de visiter un peu plus.
Cette fois-ci , comme il faisait super beau, j'ai traversé le fleuve Chicago à pied.
Je suis passé sur le Michigan Avenue Bridge.Ce pont a été dessiné sur le modèle du pont Alexandre III à Paris.
Michigan Avenue Bridge,1920 - Edward H. Benett |
Fort Deaborn Massacre |
Les Buildings sont incroyablement beaux.
C'est très agréable de marcher dans les rues...
Les gens ne sont pas aussi pressés qu'à New York. C'est moins peuplé aussi.
Dans Downtown, les gens marchent un peu. C'est plus encombrés et je pense que la circulation est plus difficile.
En continuant sur Michigan Avenue, je tombe sur le Water Tower et le Pumping Station
Water Tower |
Pumping Station |
Au milieu des buildings plus récents, leur présence est assez curieuse et en même temps, c'est vraiment magnifique.
Je continue toujours de marcher vers le nord .
Petite anecdote pour cette dernière photo. Le mec assis avec sa caméra est un caméraman de la chaîne locale. Il est resté assis là pendant plusieurs heures parce qu'il filmait les chutes de glace de la tour John Hancock située en face. En discutant avec lui, le mec m'a expliqué qu'il filmait pour le journal de 16h. Il était à peine midi. Et qu'il y avait une chute de glace toutes les 15 minutes. Quand j'ai levé les yeux, la chute de glace se résumait plutôt à quelques glaçons... Mais, j'avoue que c'est quand même impressionnant et surtout dangereux de passer en dessous.
En tout cas, je l'ai plaint un peu parce que franchement, c'est pas très drôle d'être assis dans le froid pendant plusieurs heures pour voir des glaçons tomber.
mercredi 9 mars 2011
MCA
Vendredi après-midi, en attendant une amie, je suis allée au MCA, le Musée d'Art Contemporain de Chicago.
J'avoue ne pas être une fan d'Art Contemporain mais je ne suis pas fermée à l'idée de découvrir de nouvelles choses.
Et puis avec la neige qui tombait ce jour là, quelques heures au Musée ne pouvait pas me faire de mal.
La première salle que je visite abrite l'exposition temporaire "Without You, I'm Nothing".
C'est un endroit où il y a une interaction entre les visiteurs et les objets des artistes. L'idée est que les artistes ne doivent pas être éloignés des spectateurs et que leurs objets sont crées pour eux et pour vivre.
Rabbit de Jeff Koons |
Un ballon habillé sous un matelas. Sur le ballon se reflète la tête d'une femme qui répète sans cesse "I Know"
C'est super bizarre.
Guilty |
C'est presque effrayant.
Je monte ensuite à l'étage où je trouve une expo "Urban China".
Dans 3 salles, les murs sont recouverts de textes expliquant la situation de la Chine.
Le communisme, l'urbanisme, la population...
C'est quasi un livre ouvert pour les américains pour mieux comprendre la Chine.
J'ai particulièrement apprécié un des murs avec des inventions chinoises.
Condom Short |
Je ne suis pas sure qu'il y ait eu une production en masse mais bon... L'idée est amusante.
Un chocolat en forme de Viagra qui pousse plus à flirter qu'à passer à l'étape suivante.
En gros, le chocolat est pour l'amour et le Viagra est pour le sexe. Si on mélange les deux, on est plus dans la phase flirt.
Avec l'augmentation du nombre de job dans le tertiaire, nombreux étaient les chinois qui n'avaient pas assez d'argent pour s'acheter des chemises.
Cette invention, ce faux col , est quand même assez sympa. Non ?
mardi 8 mars 2011
What Shall I Tell My Children Who Are Black?
What shall I tell my children who are black
Of what it means to be a captive in this dark skin?
What shall I tell my dear one, fruit of my womb,
of how beautiful they are when everywhere they turn
they are faced with abhorrence of everything that is black.
The night is black and so is the boogyman.
Villains are black with black hearts.
A black cow gives no milk. A black hen lays no eggs.
Storm clouds, black, black is evil
and evil is black and devil's food is black...
What shall I tell my dear ones raised in a white world
A place where white has been made to represent
all that is good and pure and fine and decent,
where clouds are white and dolls, and heaven
surely is a white, white place with angels
robed in white, and cotton candy and ice cream
and milk and ruffled Sunday dresses
and dream houses and long sleek cadilacs
and Angel's food is white... all, all... white.
What can I say therefore, when my child
Comes home in tears because a playmate
Has called him black, big lipped, flatnosed and nappy headed?
What will he think when I dry his tears and whisper,
"Yes, that's true. But no less beautiful and dear."
How shall I lift up his head, get him to square
his shoulders, look his adversaries in the eye,
confident in the knowledge of his worth.
Serene under his sable skin and proud of his own beauty?
What can I do to give him strength
That he may come through life's adversities
As a whole human being unwarped and human in a world
Of biased laws and inhuman practices, that he might
Survive. And survive he must! For who knows?
Perhaps this black child here bears the genius
To discover the cure for... cancer
Or to chart the course for exploration of the universe.
So, he must survive for the the good of all humanity.
He must and will survive.
I have drunk deeply of late from the fountain
of my black culture, sat at the knee of and learned
from mother Africa, discovered the truth of my heritage.
The truth, so often obscured and omitted.
And I find I have much to say to my black children.
I will lift up their heads in proud blackness
with the story of their fathers and their father's fathers.
And I shall take them into a way back time
of kings and queens who ruled the Nile,
and measured the stars and discovered the laws of mathematics.
I will tell them of a black people upon whose backs have been built
the wealth of three continents.
I will tell him this and more.
And knowledge of his heritage shall be his weapon and his armor;
It will make him strong enough to win any battle he may face.
And since this story is so often obscured,
I must sacrifice to find it for my children,
even as I sacrifice to feed, clothe and shelter them.
So this I will do for them if I love them.
None will do it for me.
I must find the truth of heritage for myself and pass it on to them.
In years to come, I believe because I have armed them with the truth,
my children and their children's children will venerate me.
For it is the truth that will make us free!
By Dr Margaret Burroughs
Ce poème de Margaret Burroughs est très beau et j'ai enfin réussi à le trouver.
Il est toujours d'actualité même s'il faut mettre un petit bémol parce qu'il a été écrit en 1968 par une américaine en période de déségrégation raciale. Le communautarisme existe encore et la ségrégation bien qu'officiellement "aboli" est encore assez présente , il suffit de voir la division des villes en quartiers communautaires...
La mixité sociale et raciale serait-elle un mythe ?
What shall I tell my children who are black
Of what it means to be a captive in this dark skin?
What shall I tell my dear one, fruit of my womb,
of how beautiful they are when everywhere they turn
they are faced with abhorrence of everything that is black.
The night is black and so is the boogyman.
Villains are black with black hearts.
A black cow gives no milk. A black hen lays no eggs.
Storm clouds, black, black is evil
and evil is black and devil's food is black...
What shall I tell my dear ones raised in a white world
A place where white has been made to represent
all that is good and pure and fine and decent,
where clouds are white and dolls, and heaven
surely is a white, white place with angels
robed in white, and cotton candy and ice cream
and milk and ruffled Sunday dresses
and dream houses and long sleek cadilacs
and Angel's food is white... all, all... white.
What can I say therefore, when my child
Comes home in tears because a playmate
Has called him black, big lipped, flatnosed and nappy headed?
What will he think when I dry his tears and whisper,
"Yes, that's true. But no less beautiful and dear."
How shall I lift up his head, get him to square
his shoulders, look his adversaries in the eye,
confident in the knowledge of his worth.
Serene under his sable skin and proud of his own beauty?
What can I do to give him strength
That he may come through life's adversities
As a whole human being unwarped and human in a world
Of biased laws and inhuman practices, that he might
Survive. And survive he must! For who knows?
Perhaps this black child here bears the genius
To discover the cure for... cancer
Or to chart the course for exploration of the universe.
So, he must survive for the the good of all humanity.
He must and will survive.
I have drunk deeply of late from the fountain
of my black culture, sat at the knee of and learned
from mother Africa, discovered the truth of my heritage.
The truth, so often obscured and omitted.
And I find I have much to say to my black children.
I will lift up their heads in proud blackness
with the story of their fathers and their father's fathers.
And I shall take them into a way back time
of kings and queens who ruled the Nile,
and measured the stars and discovered the laws of mathematics.
I will tell them of a black people upon whose backs have been built
the wealth of three continents.
I will tell him this and more.
And knowledge of his heritage shall be his weapon and his armor;
It will make him strong enough to win any battle he may face.
And since this story is so often obscured,
I must sacrifice to find it for my children,
even as I sacrifice to feed, clothe and shelter them.
So this I will do for them if I love them.
None will do it for me.
I must find the truth of heritage for myself and pass it on to them.
In years to come, I believe because I have armed them with the truth,
my children and their children's children will venerate me.
For it is the truth that will make us free!
By Dr Margaret Burroughs
Ce poème de Margaret Burroughs est très beau et j'ai enfin réussi à le trouver.
Il est toujours d'actualité même s'il faut mettre un petit bémol parce qu'il a été écrit en 1968 par une américaine en période de déségrégation raciale. Le communautarisme existe encore et la ségrégation bien qu'officiellement "aboli" est encore assez présente , il suffit de voir la division des villes en quartiers communautaires...
La mixité sociale et raciale serait-elle un mythe ?
dimanche 6 mars 2011
Sur le chemin de Du Sable Museum
Mon passage par l'Université de Chicago avait pour but d'aller visiter le Du Sable Museum.
Sur le chemin, je suis passé par la Fontaine du Temps , magnifique sculpture au milieu d'un carrefour. J'avoue que je ne me suis pas trop aventuré à aller voir la sculpture de trop près vu le traffic.
J'ai fait un petit tour par le Washington Park.
J'ai vu un spectacle très sympathique. En plein milieu de la ville, près de la route, un petit étang avec des oiseaux.
C'est assez impressionnant j'avoue.
Et le spectacle n'est pas terminé parce qu'en arrivant devant le musée, à 3 mètres de moi, j'en ai vu d'autres.
J'avoue que je connais pas l'espèce mais c'est de très beaux oiseaux.
Me voilà enfin arrivée au Musée Du Sable
Premier musée américain dédié aux afro américains, le musée était plein de promesse.
Mis à part la vidéo sur la fondatrice du musée et quelques œuvres, le musée est assez décevant.
Pas une trace sur l'esclavage, sur la traite des noirs.
Il y a une certaine pauvreté dans les œuvres d'art africain,c'est très succint.
Par contre, il y a énormément de photos d'artistes, chanteurs, comédiens et quelques hommes politiques ou des noms de l'histoire de la lutte contre la ségrégation.
L'image de l'afro américain dans les films. Du déjà vu , déjà traité et pas très novateur.
Franchement, j'ai préféré ma petite promenade à la visite du musée.
Université de Chicago
Vendredi après-midi, ayant besoin de marcher un peu et envie de tourisme, je suis allée me promener du côté de Hyde Park, l'université de Chicago.
Premier arrêt, la chapelle Rockfeller. C'est gigantesque. Très gothique.
Les bâtiments du quartiers sont impressionnants et très médiévaux.
Un petit voyage dans le temps, c'est assez drôle. Les bâtiments de style gothiques se dressent au milieu de bâtiments beaucoup plus contemporains.
Et tout en parcourant les rues de ce quartier, je me pose quelques questions :
Pourquoi les universités américaines ont une architecture médiévale ?
Est-ce qu'étudier dans des bâtiments aussi imposants procure plus de sérieux et de bonnes notes ?
Est-ce que le fait d'aller dans une université avec des bâtiments chargés d'histoire rend les étudiants plus intelligents ou meilleurs que dans une université aux bâtiments modernes ?
L'enseignement est-il meilleur ?
Je me fais cette réflexion parce que les universités américaines, prestigieuses, ont tous l'air de sortir d'un film d'époque.
Harvard, Colombia, Princeton, l'université de Chicago. Leurs modèles sont surement les établissements britanniques comme Cambridge. Mais Cambridge est chargé d'histoire.
Les universités américaines bien que prestigieuses ont vu leurs bâtiments se dresser qu'au cours du 19ème siècle.
Avoir une architecture de type médiévale ne donne pas plus de crédit ou de sérieux. Ou est-ce pour imposer un peu de sérieux dans la tête de tous ces étudiants ?
Premier arrêt, la chapelle Rockfeller. C'est gigantesque. Très gothique.
Les bâtiments du quartiers sont impressionnants et très médiévaux.
Un petit voyage dans le temps, c'est assez drôle. Les bâtiments de style gothiques se dressent au milieu de bâtiments beaucoup plus contemporains.
Et tout en parcourant les rues de ce quartier, je me pose quelques questions :
Pourquoi les universités américaines ont une architecture médiévale ?
Est-ce qu'étudier dans des bâtiments aussi imposants procure plus de sérieux et de bonnes notes ?
Est-ce que le fait d'aller dans une université avec des bâtiments chargés d'histoire rend les étudiants plus intelligents ou meilleurs que dans une université aux bâtiments modernes ?
L'enseignement est-il meilleur ?
Je me fais cette réflexion parce que les universités américaines, prestigieuses, ont tous l'air de sortir d'un film d'époque.
Harvard, Colombia, Princeton, l'université de Chicago. Leurs modèles sont surement les établissements britanniques comme Cambridge. Mais Cambridge est chargé d'histoire.
Les universités américaines bien que prestigieuses ont vu leurs bâtiments se dresser qu'au cours du 19ème siècle.
Avoir une architecture de type médiévale ne donne pas plus de crédit ou de sérieux. Ou est-ce pour imposer un peu de sérieux dans la tête de tous ces étudiants ?
mardi 1 mars 2011
The Loop
Lundi matin, le temps était ensoleillée enfin !
J'ai donc décidé d'aller faire un tour en ville.
Direction "The Loop" !
Cela fait plusieurs jours que je ne marche pas. Ca me manque !
Et quelle autre meilleure façon de visiter une ville sinon par la marche !
Après une demi-heure de train, j'arrive dans le centre ville.
Arrivée à Millenium Station, je marche dans les rues en essayant de me perdre un peu. J'avais fait quelques recherches sur internet pour voir les principales attractions du quartier.
Je me dirige vers Washington St. où je sais qu'il y a une sculpture de Picasso.
C'est magnifique ! Picasso a passé deux ans sur cette sculpture commandée par l'ancien Maire Daley senior.C'est impressionnant !
Je continue de marcher et je tombe sur une autre sculpture extérieure , cette fois ci de Dubuffet.
Les habitants de Chicago passent à côté de ces sculptures sans vraiment prêter attention. Ils sont habitués et je ne dis pas qu'ils ne voient plus la beauté de ces oeuvres mais ils ont surement des millions d'autres choses à faire.
Je continue mon chemin et j'ai toujours le nez en l'air, je regarde tous ces bâtiments... C'est magnifique. J'adore.
Après avoir marché une bonne heure dans downtown, j'ai envie d'un peu de verdure. Je vais donc me promener entre Michigan Avenue et Colombus Avenue.
Je passe devant l'arrière de l'Art Institute. Avec le soleil, les batiments se reflètent sur le bâtiment.
Je continue mon chemin et là... Une magnifique Fontaine dans le style Versaillais, d'après le guide.
Ce qui est dommage , c'est que la fontaine a été arrêté à cause de l'hiver.
Il y a 4 sculptures de chevaux. Ils représentent les 4 états qui entourent le lac Michigan : Illinois, Indiana, Michigan et Wisconsin .
Et là, c'est le clou de mon tour ! C'est superbe.
Le Jay Pritzer Pavillon dessiné par l'architecture Frank Gehry, la sculpture Cloud Gate.
lundi 28 février 2011
Free Geek Chicago
Ma réputation de Geek n'est plus à faire et tout le monde sait que j'ai un faible pour ces petites machines qui nous rendent la vie tellement plus facile !
Je pensais passer inaperçue aux Etats Unis mais je pense que le langage informatique est vraiment international et qu'importe où je me trouve, je trouverais toujours des passionnés d'informatique.
Emmanuel, mon hôte, est volontaire dans une association : Free Geek Chicago.
Free Geek récupère les ordinateurs usagés pour les recycler. Il arrive parfois que les ordinateurs donnés soient en parfait état. Les bénévoles doivent les désassembler et tester les pièces.
Chaque volontaire après une petite formation et 24 heures de bénévolat a le droit de venir se construire un ordinateur avec les pièces récupérer.
Free Geek vend également des ordinateurs à faible coût pour ceux qui ne souhaitent pas participer au programme.
Emmanuel ayant connaissance de ma passion de l'informatique m'a proposé d'aller dans cette association. Deux des patients de son centre passaient la journée là-bas.
J'ai donc passé mon dimanche après-midi au milieu de centaines d'ordinateurs. Je n'ai pas vraiment construit d'ordinateurs mais j'ai aidé et c'était vraiment super sympa.
Pour ceux qui veulent en savoir plus : FreeGeekChicago
Au fait, quand on contracte le terme Free Geek.. ça donne : FREEK - Freak ! C'est le nom donné aux ordinateurs !
vendredi 25 février 2011
Quelques oeuvres à l'Art Institute
Nighthawks d'Edward Hopper - 1942 |
Les collections de peinture à l'Art Institute sont impressionnantes.
Après avoir été à Musée Whitney découvrir l'expo sur Edward Hoper, je tenais absolument à voir un de ses plus célèbres tableaux. C'est le genre d'oeuvre qu'on connait tous mais on ne connaît pas toujours l'artiste.
J'avoue qu'au début, j'étais un peu condescendante. Je me disais que les plus grandes oeuvres étaient à New York. Mais je fus agréablement surprise de découvrir que l'Art Institute avait des oeuvres de Jasper Johns, de Jackson Pollock.
Jasper Johns |
Greyed Rainbow de Jackson Pollock - 1953 |
Ce que j'ai beaucoup apprécié , c'est d'avoir découvert des peintres américains et surtout des femmes qui ont à la fin du XIXème et au début du XXème siècle marqué leur époque.
The Child's Bath de Mary Cassatt - 1893 |
Shoe Shop d'Elisabeth Sparhawk - 1911 |
Thanksgiving de Doris Lee - 1935 |
La dernière peinture m'a particulièrement plu. Ca ressemble un peu à une bande dessinée. Le dessin est simpliste, les visages ronds et souriant. La peinture est colorée. Ca me rappelle certains livres que je lisais enfant, des dessins dans le style des livres de Roal Dahl. "James et la grosse pêche" ou "Charlie et la chocolaterie".
Les peintres américains ont un style propre à eux. Certains ont été influencé par la peinture européenne et les différents styles mais , la peinture est souvent plus réaliste. Enfin à mon sens.
Une averse - Rue Bonaparte de Frederik Childe Hassam |
The Fountain - John Singer Sargent - 1907 |
The Last of New England de Marsden Hartley - 1918 |
Quand j'ai vu cette peinture, j'ai eu une impression de déjà vu. J'ai immédiatement pensé à Cézanne. Je savais que j'étais dans le département des peintres américains. Vous trouvez pas qu'il y a un air de Cézanne ?
Tatoo and Haircut de Reginald Marsh - 1932 |
American Gothic de Grant Wood - 1930 |
Tout le monde connaît cette peinture mais pour la nommer ou pour connaître le peintre, on est parfois impuissant. C'est une icône de la peinture américaine du XXème siècle. Il y a un style d'illustration de livre dans cette peinture.
Et pour la route, juste une dernière parce que je suis quand même à Chicago et petit clin d'oeil en cette fin de Black History Month...
Nightlife d'Archibald J Motley - 1943 |
La boucle est donc bouclée... :-)
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